mercredi 18 août 2010

279 : mardi 17 août 2010

C’était souffler un peu, d’avance, quand le téléphone sonnait avec le timbre reconnaissable, réglé pour ça, de l’appel extérieur.


------------------


Recommandé par mes soins auprès de moi-même, je me suis accordé une chance malgré la très mauvaise impression que je m’étais faite au cours de l’entrevue. Par bonté ou par faiblesse, par posture peut-être, je n’ai pas voulu exclure d’insoupçonnées possibilités que je pourrais avoir de me surprendre, sans m’attendre toutefois à ce que ceci soit probable. Je préférais ne rien avoir à attendre pour ne pas être déçu. Pourquoi dans ce cas avoir accepté cette association avec moi-même, pourquoi avoir été à l’initiative de celle-ci ? Cela m’échappe largement, la lâcheté y joue probablement ça part, et de vieilles habitudes la leur. Il y eut aussi, certainement, la peur indistincte des conséquences qu’il m’aurait fallu tirer si jamais ma décision et mon comportement avaient été différents de ceux que j’eus alors.