jeudi 27 mars 2014

1557 : mercredi 26 mars 2014


DUBILLARD - Un espace cosmique, une sorte de non lieu où les acteurs bougent peu, laissant toute la place à aux effets de langage. Une symphonie parlée devient "musique de placard", le compte-gouttes de Besançon qui ne sait pas compter devient un bête "pousse-goutte".

mardi 25 mars 2014

1556 : lundi 24 mars 2014


la terre pousse en peau numérique et retourne à la terre mesurée et sauve.

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Pesons davantage la soixantaine et demain, une belle plante !

jeudi 20 mars 2014

1255 : mercredi 19 mars 2014


« Fichtre ! » L’homme à tête de taureau opina de la corne. « Diantre ! » Sous les pleurs du prunier en fleurs, il esquissa quelques pas de danse, un, deux, trois et hop, petit tour. La bave de sa babine dessina une arabesque qui s’écrasa comme une bulle de savon, dans un plic plic délicieux. N’ayant plus de mots, nous nous regardâmes jusqu’à la rétine. Il exultait… Je répondis à son sourire de paon en me curant le nez qui me démangeait furieusement. Un synergologue aurait dit de cela sûrement de bien belles choses…

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voir terre noire lieu comble. germe noir prophétie du secret. cendre qui partout se manifeste à la cendre et aucun mot.

mardi 18 mars 2014

1254 : lundi 17 mars 2014


Ou discursive en Russie, mais où les buffets-bibliothèques ouvrent l'appétit du savoir.

jeudi 13 mars 2014

1253 : mercredi 12 mars 2014


Je me retrouve avec cinq cartes en main. Dame de cœur mais qu’en faire ? C’est l’atout, me dit-on, mais je ne connais pas les règles.

mardi 11 mars 2014

1252 : lundi 10 mars 2014


Les manchots se seraient-ils remis du trou dans la couche d'ozone ? Elle a l'air bien adulte pour son âge, il fait trop chaud pour vivre avec ces poils... Ils veulent savoir combien de temps ils attendront en vain.

vendredi 7 mars 2014

1251 : jeudi 6 mars 2014


crémation du monde sourde et tendre une palpitation aux tempes scandait la cécité. le mur s'éteignait et ses signes.

jeudi 6 mars 2014

1250 : mercredi 5 mars 2014


Un chat. Un chat obèse. Il regarde la trapéziste. Accrochée au grand arbre de la cour. Elle tient d’une jambe sur le rondin clair. La tête en bas, cheveux au vent, elle rêve. Dans le balancement insistant, elle rêve qu’elle est oiseau. Libre. Elle rêve ses mains couvertes de plumes. Doux plumage. Elle n’a plus de nom ni de poids. Ni de compte bancaire à découvert. Le va-et-vient s’accentue dans la brise. Si seulement l’air si pur en haut des branches se figeait… Le trapèze y garderait une pose oblique. Suspense… Elle glisserait. Elle serait bien obligée de s’envoler. Le barbu invisible est de bonne humeur ce soir. Il pourrait exaucer. Exaucer quoi ? Un rêve, une chimère, un caprice de petite fille triste ? Pourrait. Le fera-t-il, enfin ? Le souffle divin devient puissant. Il hésite puis se donne et emporte les feuilles. Tourbillon. Et la trapéziste ouvre les bras. Elle se sent partir et ses membres supérieurs se transformer. Des ailes, peut-être… C’est un délice. Sentir que le vent vous soutient. Blonde enfant minuscule taillée comme une hirondelle, vole ! Mais Dieu n’existe pas, ni la magie, elle tombe. Le chat n’attendait que cela. Miam.

mardi 4 mars 2014

1249 : lundi 3 mars 2014


Certains apprécient de vivre dans un dépotoir, si appétissants qu'on les mangerait ! Ça, c'était la météo au temps des gnomes : Ophélie voguant vers sa mort.