mardi 27 novembre 2012

1014 : lundi 26 novembre 2012


C'était hier, mais le cœur (constant) y est : happy birthday, moineau domestique ! Mais si, mais si ; en témoigne le court-métrage Gare du Luxembourg, d'Anne Lévy-Morelle. Orientation sud-est décidée par un parapluie ?

vendredi 23 novembre 2012

1013 : jeudi 22 novembre 2012


C'était un jour de neige fondue sous grésil. C'était être bloquée à l'entrée de l'allée bien lisse qui conduit au portique rouge, à la Cité de la Musique, au concert tant désiré. C'était être arrivée jusque là, franchis les pavés gelés, la terre fangeuse redurcie, les escaliers en tous sens, les couloirs des lignes de métro, avec mon genou plâtré et mes deux cannes. C'était avancer une canne, la sentir glisser, c'était tenter un pied avec telle appréhension qu'il dérapait. C'était être l'image du désespoir, avec conviction. C'étaient les deux pompiers de service, grands fermes et forts, se chargeant de porter la paumée et les cannes. C'était ressortir dans la nuit, les oreilles et le cœur plein de musique. C'était franchir sans encombre tous les obstacles. C'était me souvenir de mon instabilité et me casser la figure sur le quai du métro.

mardi 20 novembre 2012

1012 : lundi 19 novembre 2012


C’est un très beau projet, bravo : s’agit-il d’une BD de "vir" ("masculin adulte", en latin) ? La faute au falsificateur qui a rajouté une langue au cliché d’Einstein ; fréquenter les planètes rend très sage. Non, sous le soleil, ça change tout !

mercredi 14 novembre 2012

1011 : mardi 13 novembre 2012


C'était peut-être, finalement, ne pas avoir toujours, sauf contrainte, dit non.

mardi 13 novembre 2012

1010 : lundi 12 novembre 2012


Avec plaisir, Cheese, je vais prendre des nouvelles d’Ophiuchus demain. Taon pis pour eux ? Les jonquilles sont en fleur aussi.

mardi 6 novembre 2012

1009 : lundi 5 novembre 2012


On m'a reproché d'avoir trop lu "Les racines de la conscience", de Carl Gustav Jung ; alors j'ai récidivé avec "La société du malaise", d'Alain Ehrenberg. Heureusement que je n’ai fait qu’y passer : va falloir songer au Débarquement !

lundi 5 novembre 2012

1008 : dimanche 4 novembre 2012


C'était s'attarder quelques minutes, en nettoyant les objets juchés sur le chiffonnier devant une coupe en céladon de Yué, belle des rêves que j'y ai posés, belle de la beauté des meilleures, elle qui n'est qu'une copie assez humble et trop brune, du début du 19ème siècle je crois, regretter de lui avoir donné cette place qui ne permet pas de plonger les yeux à l'intérieur, se féliciter de l'avoir fait parce qu'il lui manque cette transparence-vie des céladons les plus clairs, les plus verts. C'était par la grâce du nom retrouver ces après-midi de dimanche, perdue en contemplation, quand je me ressourçais, de poterie en poterie, dans la salle de la collection Grandidier du musée Guimet, se souvenir de la petite impatience en sortant du métro, le petit tour par la salle de statuaire khmer au rez-de-chaussée, et puis monter et se laver de toutes les scories des jours précédents en s'attardant de longues minutes devant la verseuse en céladon un peu terne à tête d'oiseau, une coupe blanche au lotus, une petite verseuse au décor végétal en route de cuivre, le bol brun fourrure de lièvre, un bol d'un rouge sombre vivant de l'approfondissement de la couleur, une amphore dont la couverte beige craquelé laisse une grande zone irrégulière libre, la vasque en grès bleu virant au brun sur les arêtes, d'autres encore, en accélérant à partir du 17ème, ne faisant exception que pour une statuette en blanc de chine, les vases rouleaux en bleu et blanc et les céladons clairs et transparents, presque translucides.