dimanche 18 juillet 2010

248 : samedi 17 juillet 2010

Quelques arrêts doivent être marqués, afin que nous nous remémorions que nous sommes une somme d’empêchements, que notre existence repose et s’incorpore dans l’ombre de tout ce que nous empêchons, et que tout ce qui n’est pas possible avec nous, que tout ce qui n’est pas possible du fait de notre existence constitue notre ontologie négative et notre empreinte. Nous sommes un creux plein, nous sommes inconnaissables et nous sommes un nœud qui ne se pourrait délier qu’à défaire en de nouveaux possibles ceux qui ne l’étaient pas de notre fait, à notre vie défendante. Et alors nous ne serions plus.