mardi 26 juillet 2011

618 : lundi 25 juillet 2011

Elle rentrait sa peine depuis quatre jours déjà, quatre jours d'absence, de silence de manque. Quatre jours nécessaires, et s'il fallait quatre mois alors soit. Le temps n'existe pas quand on aime. Elle continue à avancer coûte que coûte, les larmes au bord et le cœur en vrac, l'espoir tapit au fond et la résignation, aussi, que son avenir puisse ne pas être. Il a suffit de quelques lignes pour qu'elle se penche en avant et vomisse les larmes qui se refusaient à elle. Maintenant le temps toujours inexistant lui apporte la sérénités nécessaire à l'attente.