dimanche 3 juillet 2011

596 : samedi 2 juillet 2011

Sur la face cachée de la Lune, les autochromes ont la patate, on continue obstinément à leur mettre des bâtons dans les roues. Une pile d’articles imprimés témoigne que, malgré le voile matinal de nuages, quelque chose se passe dans le vide de début juillet et hop, dans le bois ! Nous n’irons plus au bois, pas davantage au festival sur le rocher, souliers et confessions abandonnés au vent en prévision de l’allègement prévisionnel, tout ce qui vous rend plus fort. Chaque mot brasse le temps de crainte de se le voir interdire par voie de justice, de se faire jeter entre le matelas et la couette, de disparaître dans un grand trou, lancés sur la route en quête d’une improbable cure de Jouvence ou d’une nouvelle vision de la face noire de Los Angeles. On a pourtant recommandé à l’époque la naissance d’un tableau où le gazon serait plus vert que des cordes lancées sur la pointe des pieds.


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Sofia balance son corps en arrière en soupirant sur son fauteuil, son éventail s'agite devant son visage ruisselant. Ses cheveux roux sont collés sur son front, sa bouche est entr’ouverte dans un râle de désespoir. Elle pensait se la couler douce avant de partir en vacances mais la réalité l'a rattrapée, l'idée même de travailler lui donne la nausée. Après six mois à glander, elle doit rattraper son retard ou prendre la porte. Au choix.