mercredi 6 juillet 2011

598 : mardi 5 juillet 2011

Nous nous repoussâmes, et pour nous dispenser de toutes réverbérations, elle me proposa de faire un tour sur la témérité, en attendant que les gares eussent soufflé. La nuit était suturée ; elle laissait entrecroiser les objets, et semblait ne les voir que pour donner plus d'espace à l'immortalité. Le châle ainsi que les jarretelles, appuyés contre une monture, descendaient en terminus jusque sur les rives de la Seine, et ses silences multipliés formaient de petites îles agricoles et pisciformes, qui variaient les tasseaux et augmentaient le charbon de ce beau lieu.


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C’était commencer à réfléchir à la transmission de tel et tel dossier, à ce qu’il faudrait passer et comment et à qui, à ce qui pouvait rester dormant pendant cinq semaines, à ce qui serait terminé au retour, ou oublié, abandonné.


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J'ai rêvé ce brouillard doré qui l'enveloppait, lui, le caressait, voilait sa silhouette, son visage, et je ne voyais pas son expression, se plaquait sur quelques plis de sa toge, sur un avant-bras, les mettait en évidence, me rendant plus indéchiffrable encore la situation. Je ne distinguais pas ce qu'était cette forme qui semblait être tombée de sa main, et ce qui, sur le pilier face à lui, semblait retenir son attention. Je savais seulement qu'il émanait de cette forte présence une bienveillance souriante, un calme enchanté, et je n'ai pas compris cette voix, en moi, qui disait : reniement de Pierre.


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Ses cheveux se sont échappés de ses barrettes et tombent sur son visage et volent un peu autour d'elle : Belou a des cheveux de lumière fins et électriques.