jeudi 30 septembre 2010

322 : mercredi 29 septembre 2010

C’était se reprocher de papillonner, par la fenêtre de l’écran ou par celle du bâtiment, s’en vouloir sans même oser penser au temps gagné le matin sous la douche quand la solution à tel problème avait jaillit limpide comme l’eau claire et potable qui nous lavait, mûre comme la nuit avait été lourde.


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La protection de la beauté par la laideur (10) Un marqueur monumental était le saisissant emblème de la situation, un large mur de béton, haut de trois mètres environ, qu’on avait érigé au centre de la place de Bruges, en travers de l’Avenue de Belgique, perpendiculaire à une des limites de la zone, qui passait précisément en son milieu. La frontière du phénomène était parfaitement visible sur le mur, dont la moitié ouest était présentait le même aspect lisse et les mêmes volume et surface réguliers qu’au moment de sa construction, tandis que la moitié est montrait une érosion extrêmement avancée. Le phénomène lui-même, avec son caractère précisément localisé et délimité était ainsi offert à l’édification du public, qui venait en nombre constater par lui-même cette singularité. C’était la forme de démonstration publique dont avaient décidé les autorités locales, en même temps qu’un moyen très simple de savoir si le problème avait cessé ou s’il se poursuivait. Lorsque la partie orientale du mur de béton menaçait de s’écrouler ou de complètement partir en poussière, on abattait ce qu’il en restait et la bâtissait à nouveau.