jeudi 20 mai 2010

189 : mercredi 19 mai 2010

Le grand espace bétonné était complètement vide, il était permis d'y être et j'y étais. Par l'ouverture percée dans le mur brut et rugueux, je regardai l'asphalte neuve qui dehors tapissait le sol, la chaleur écrasante était parvenue à se concentrer et à se dilater tout à la fois, il semblait que tout allait fondre ou cuire, qu'il n'y aurait pas d'abri. La ville cramait, la mer qui la bordait cramait, mes pensées prirent la forme d'une phrase, je suis fait comme un rat.