Il m'avait fallu te regarder alors, au moment où tu faisais ce geste nonchalant et ordinaire, j'en avais subitement ressenti le besoin fébrile. Mon regard sur toi était très érotisé depuis plusieurs semaines, empli à déborder de désir pour toi, avec cet été et les tenues légères qui vont avec - au jour tes cuisses, tes épaules et la naissance de tes seins pleins dans ton décolleté. Ce geste je te l'avais déjà vu faire quelques fois ces dernières semaines sans songer avant ce jour qu'il me fallait le dévorer du regard, ou plutôt, te dévorer du regard, toi, pendant que tu le faisais. Tu t'apprêtais à retirer les vêtements que tu avais passés par dessus ta tenue de bain, à enlever par dessus ta tête la jolie robe d'été colorée qui relèverait au passage tes cheveux clairs et leur ferait caresser en retombant ta nuque comme j'aurais aimé la caresser, et j'ai voulu te voir le faire parce que c'était te voir un peu dénuder ton corps, c'était voir ôter du tissus qui ne te recouvrirait plus et tout de suite il y aurait sous mes yeux, même si ce ne serait pas pour moi, ton ventre tendre, plus de ta belle peau, toutes tes épaules, ton dos, tes cuisses. Te voir un peu te dénuder même si ce n'était pas pour moi, pour personne d'autre que toi, pour que tu te baignes.