Une scène de rêve, ce peut-être un grand espace ouvert, une vaste place de ville comme on n'en trouve jamais d'assez grandes, au fond de laquelle se dresse solitaire un bâtiment majestueux, l'air autour de lui s'animant de son évidence malgré la distance. Un bâtiment lointain, dont on se sent distant comme d'une montagne se découpant à l'horizon, mais disponible au regard rapproché, à la distinction des détails et dont on peut faire le tour sans quitter son même point d'observation, comme si le regard contournait, s'enroulait autour de la masse construite et délicatement formée, ou comme si le bâtiment lui-même tournait sur un plateau ou sur un carrousel pour nous communiquer une liberté surnaturelle de voir, toute de légèreté, de voir de près comme à toucher tout en maintenant la beauté des lointains et la compréhension d'ensemble que permet le recul.