Il faut du temps, de la patience, du courage, pour voir enfin un Soizillon à l’œil nu. Mais l’on ne se remet jamais tout à fait d’un tel spectacle. Le Soizillon non plus, d’ailleurs.
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À canarder la brume, à s'envoyer la balle entre quatre manteaux, roulés en boules froissées, à suer des oreilles en dégageant d'une tête, les deux s'acquittent d'une dette d'honneur, s'arrêteront au premier sang, ne le savent pas encore. C'est bleu-mauve contre jaune-orange, ça n'est pas fait exprès, sourcil accent aigu ça perce le brouillard et fend des sourires graves, reprise, sortie, touche. Mollet griffé sur une pierre, voilà, enfin, officiellement l'offenseur désigné. Passons à autre chose.