lundi 3 octobre 2011

677 : dimanche 2 octobre 2011

J'ai rêvé que j'avais désiré un retrait, que j'avais transformé mon besoin de silence, de méditation, de recherche, de tension vers l'essentiel, de creusement de la vie, de spiritualité en une piété qui se serait voulue sincère, pour avoir accès à vie de moniale – j'ai rêvé que j'ai trouvé formalisme (comme le désirais pour y prendre élan), mais aussi esprit de conquête et soucis de bonne administration, tâches pointilleuses et regards scrutateurs – j'ai rêvé que malgré mon amitié pour les pierres, ma main, quand je la posais sur elles, transformait la caresse en pesée hargneuse.


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Les sons liquides imprègnent le sable. Egrenée par le vent, l’eau éclabousse les rochers, puis elle s’écoule au bord du ciel. Fesses cambrées et seins tendus, la statue est impeccable. Le jeune homme frôle son nombril de sable nu. La musique caresse les épaules de la jeune femme et se répand sur ses seins. Elle dénoue les liens de son maillot, enroule le tissu pour former une balle... et les sensations jaillissent par vagues. Bousculé par les sons moites, son corps glisse sur le sable humide. Alors, le jeune homme reçoit la balle de son maillot : elle s'est redressée pour venir se placer sur un dôme de sable, à côté de la statue.