Les Derniers Guerriers s’assoient à la terrasse des cafés et commandent des cornets de glaces qu’ils mangent comme on travaille. Ils ne pensent à rien, ils commandent seulement des glaces et ils les mangent. Les garçons les connaissent bien. Devant eux, ils ont posé des pièces jaunes pour payer. Ils sont énormes et flasques mais pourtant rendus si légers, par tant de renoncements. Ils sont la grâce même, effondrée sur une chaise.