Les Nolovolo ne savent pas sur quel pied danser, alors ils chantent. Si ce fut d’abord par dépit c’est aujourd’hui par goût qu’ils lancent de longues strilles déchirantes dans les couloirs cristallins du temps.
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Des mots qu'il laissait passer comme le ruisseau fait de l'eau, coulaient dans la tête de l'enfant : "Il n’y a pas de hiérarchie plus impitoyable qu’au dernier barreau de l’échelle. L’œil naïf croit y voir la plate-forme qui surplombe le monde, d’une horizontalité parfaite, matérialisant l’égalité absolue de tous ceux qui l’habitent alors même que les castes y sont plus que partout ailleurs d’une précision et d’une teinte-lumière absolue. Leur contour a disparu du visible mais dans chaque esprit s’est, comme le calcaire qui envahit l’être par le sang, définitivement cristallisé." Tamel, tout en bas de l’arbre enviait les racines qui, bien mieux que lui, pouvaient comprendre à quel point le ciel était plus proche d’elles que les feuilles situées à l’extrémité des plus hautes branches.
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Ce serait, grumeleux, un amas de nuages, petits, ronds, serrés les uns contre les autres, comme un troupeau de moutons, et d'un blanc sale comme les dits moutons, qui dessineraient un arc de cercle autour du rayonnement éblouissant du soleil caché, filtré, attirant les yeux et les brûlant, et puis, après cet éclair, une immense étendue d'un gris doux planant.