jeudi 1 mars 2012

820 : mercredi 29 février 2012

J’ai voulu croire que tu m’avais brisée. Que c’est ta perte qui avait causé la douleur. Je me suis menti ouvertement, le vide était là avant, tu m’a juste donnée de quoi me remplir un peu le cœur. On pensait que les gens ne changent pas leur nature profonde et tu avais sûrement raison. J’étais échouée avant de te connaitre, je ferai naufrage dans d’autres lits et l’histoire se répète. On a tous une certaine capacité à se combler dans les écornures l’un de l’autre, la mienne doit être réduite ; la faute à personne. Je ne changerai jamais ces creux qui rongent et m’ulcèrent, la morale c’est qu’il faut apprendre à vivre avec, et sans toi.


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Les Pleurottes naissent dans le cœur des crocodiles et s’y délectent longtemps de chagrins humides et muets.