Les Médisants n’en pensent pas moins.
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Ses mains sentent le jasmin. Depuis tout à l'heure, elle cherchait le nom de cette odeur persistante, quoique légère. Ses mains dégagent l'odeur d'un thé vert du Japon de façon incompréhensible. Elle passe en revue ses crèmes, son maquillage, ses geste routiniers du matin. Ce qu'elle a manipulé, ceux qu'elle a croisés, câlinés ou embrassés. Cette odeur persiste quoique rien ne l'explique. Peut-être est-ce un effet de l'arrêt de la cigarette, un délire olfactif provenant tant du manque que de la redécouverte des sens.
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Jean a dit «il y a les cloches/ il y a les oignons, blancs, paille ou violets, il y a les échalotes grises, il y a les échalotes blondes, l'ail frais/ il y a les murs de pierre, il y a les maçons/ il y a la lumière/ il y a les violons, les violoncelles, les luthiers» et j'ai dit «il y a les bourdons, les petits oignons frais, la brique, la nuit et le doux hautbois» et nous nous sommes tus.
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Il n’est pas rationnel de sentir coupable lorsque l’on est victime. Ce sentiment renvoie sans doute à l’époque (Moyen Age) où l’on se mettait en danger pour découvrir le vaste monde : on trouvait un immense plaisir à prendre la route, mais les bandits attendaient au détour du chemin et on le savait… Dormez, vous me direz votre prénom demain matin.