lundi 17 septembre 2012

972 : dimanche 16 septembre 2012


Yseult, il y a cette béance qui m’écartèle et me nourrit ; il y a cette béance que ton prénom saisit, comme un chant saisit le silence. Et ton prénom Yseult c’est ton corps que j’étreins nuit après nuit. La blanche délicatesse de ta peau qui embrasse la nuit. Tes seins soudains à la rondeur souriante et joyeuse. Ton nom c’est l’aérienne mie d’une brioche au sortir du four. Yseult, tandis que ma langue nous délecte…