jeudi 20 septembre 2012

975 : mercredi 19 septembre 2012


Les zèbres paissent dans les plaines vertes, les nuages dans la plaine bleue. Sous le soleil ils dérivent en paisibles troupeaux. Ils vont au loin, insensiblement, où se rejoignent leurs terres respectives. Parfois un zèbre court. Son galop fait un rythme soudain dont l’absence résonne dans le calme revenu. On dirait que les arbres se souviennent. C’est à cause de leur air pensif quand le vent se remue doucement dans leurs branches. L’herbe tremble dans l’air qui se déploie : elle attend l’interprète.