mardi 16 juillet 2013

1162 : lundi 15 juillet 2013


Bonjour, Colette ! Depuis, tout va mieux, sans oublier le téléphone, une discussion ultra-pointue. Le débat s'est clos avant 19 h, au café.

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Je sens qu’il sera vain de feinter. La blonde tilleul-camomille griffonne un petit quelque chose. J’imagine que ce sont des papillons qui d’un coup vont se transformer en chenilles qui lui tomberont sur les pieds et elle se sauvera en criant, à son tour… Aucun papillon ne vient me tirer d’affaire, pas même une mouche. Le stylo remonte en spirale, il me fixe de son œil en pointe. Je décide de me démasquer : « Je n’étais pas chez moi. J’ai eu peur, un truc de ouf…  Et puis, il y a eu un bruit, la porte s’est refermée… non, il faut que je recommence, depuis le début, mais ça risque d’être long… » La femme ne note pas, elle interroge l’autre du regard. Il fait une moue, puis : « Bon, reprenons, justement depuis le début : nom, prénom, date de naissance. » Normalisation des rapports. Je réponds simplement : « Noémie ». En insistant sur le « e » pour qu’il comprenne que je ne joue plus.