jeudi 5 septembre 2013

1172 : mercredi 4 septembre 2013


Sur son visage une lumière du soir. Je tourne la tête vers le jour qui perce entre des arbres feuillus. Leur faisant face, trois ficus dont l’un étrange, aux petites feuilles parsemant des branches tordues, peut-être moribondes ? En face de moi, un grand vieux gars à la mâchoire de cheval et aux dents gâtées, celui dont les yeux m’ont appelée. Ceux-ci sont éteints désormais. Il contemple les dents de la fourchette, et son voisin fait de même. Un choc en le voyant. Je sais que ce n’est pas lui, et pourtant, quelque chose me dit que c’est Eddy. Il n’y a que lui pour froncer ainsi du nez de telle manière que les narines se gonflent et captent ce qu’il interroge. Personne ne regarde personne. Ce message était pour moi seule.