lundi 5 septembre 2011

658 : dimanche 4 septembre 2011

Tamel n’osait pas ouvrir les yeux. La dernière fois qu’il l’avait fait, son regard avait embrasé un sapin et en retour, son âme s’était trouvée chauffée au fer rouge par la douleur de l’arbre.


----------------------


Dans son cœur s’égrainent des notes sombres et lente cherchant la lumière. Elle s'inquiète de leur résonance faisant jusqu'à vibrer son âme, et du silence ensuite conduisant jusqu'aux larmes. Dans ses yeux, des gouttes de pluies et l'espoir d'un vent soudain, qui grâce à ses bourrasques ramènerait le calme. Dans ses mains le vide des armes, de l'attente et du rien.


----------------------


La statue tient ses reins cambrés et ses mains sur ses fesses. Elle offre ses seins au jeune homme, les yeux fermés, le visage dans l’air tiède. Allongée sur sa serviette, la jeune femme caresse le sable du pied. Les sons glissent sur sa peau. Elle frémit en écoutant l’eau et le vent qui chuchotent sur son corps. Son dos se cambre. Elle place ses mains sur ses fesses... La statue est nue sur la plage et le jeune homme la caresse. Il entoure ses seins de ses paumes, effleure les pointes, frôle son ventre. Elle glisse sur le sable, à côté de sa serviette. Ses mains parcourent son maillot. Ses doigts s’attardent au bord du tissu et ses hanches commencent à palpiter.