mardi 25 juin 2013

1147 : lundi 24 juin 2013



/ Nuit du 12 au 13 juin 2013 / Dans ce rêve, la chambre des songes est pareille à la chambre de vie. Regarde la fenêtre. Les volets sont fermés. Sur le châssis, j’aperçois une bande de scotch qui défile. Vision incompréhensible et dérangeante. M’approche et observant entre les fentes, me rends compte que l’impression première de défilement fut trompeuse. Ce n’est pas le ruban adhésif qui se déroule, mais bien l’horizon. La chambre se détache du reste de l’appartement et paraît emportée par les flots. Il est déjà trop tard. La pièce est un bateau sans pilote qui navigue à vue. Je suis plongée dans le noir total et, interdite, attends pétrifiée de trouver une solution qui ne vient pas. Tente alors de décoller la bande passante, mais me souviens de mon erreur initiale.


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Il le porte et l'emporte, un geyser ! Alors, plus de poule au pot ni de pintade en cocotte ?Pour ma part, je rendrais définitif ce titre provisoire ; c'est une idée que personne n'a encore retenue : comment dit-on "tweet" ("gazouillis") en égyptien ? "Vive le gîte intellectuel !" pépia le passereau.


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« Tu la connais ? » fait l’homme. Je regarde la femme dans le fond des yeux et lui lance une muette supplique. Sa paupière bat un instant, ses narines se pincent avant qu’elle ne souffle : « Entrez. » Et elle ouvre la porte. L’homme insiste : « Qui c’est ? » ; les mâchoires balayées par de longs cheveux clairs se crispent. Ils me passent devant dans la cage d’escaliers et je les suis, seuls nos pas dégoulinants résonnent sur la pierre. Ils ne rient plus, je m’en veux de gâcher leur fin de soirée.