Je cours jusqu’à un porche où m’abriter : ce serait dommage « d’attraper la mort » dès mes premières heures à l’air libre… Les pieds dépassent, alors je me décide à sonner au hasard, pour entrer au sec, espérant qu’il n’y a pas ici de concierge insomniaque. Mon doigt regarde les sonnettes, celles où l’impression est délavée, un peu plus haut, une impression fraîche et un nom joyeux, et en avant-dernier, avant les combles et les chambres de bonnes réunies en appart avec vue, une écriture manuscrite fraîchement emménagée. C’est celle-là que je choisis.