« Je suis Noémy, et vous ? » Le bonhomme est interloqué, il s’attendait sans doute à une joute d’insultes. Il recule d’un pas, manquant de tomber en arrière, se rétablit, cligne des yeux, et grogne. « Je suis Gérard de Nerval ». Allons bon, voilà qui promet… Si notre relation devient affectueuse, surtout, ne pas le laisser me caresser la nuque. « Vous me croyez pas, hein, mais c’est vrai, hein, je m'appelle Gérard, et je suis monté comme un narval ! » Rire gras… Bon, la discussion s’amorce mal. Mais il redevient sérieux, d’un coup, et d’un regard implorant : « vous sauvez pas, je suis pas méchant. »