mercredi 23 mars 2011

495 : mardi 22 mars 2011

Léon fut peiné d’apprendre que la révolution ne serait pas télévisée.

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C’était ouvrir plusieurs projets, passés ou en cours, ouvrir des fichiers au hasard et traîner dans le code des autres, lire leurs manières, leurs tics, leurs astuces, leurs élans, leurs faiblesses, leurs erreurs pour mieux oublier nos propres errances, notre propre poutre, nos aveuglements, parfois, et ne pas avancer, aujourd’hui.


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Elle part sans savoir. Prête à offrir une confiance appréhensive, à tenter de détendre son corps endolori, à accepter des mains sur elle qu'elle espère apaisantes mais qui peuvent autant être source de mal. Elle a essayé tant de choses... Même l'acceptation, l'accueil de la douleur comme sienne. C'est ainsi que je suis, voilà qui je suis. Derrière les voiles d'apparat, les sourires, le maintient social, se terre une femme en souffrance dont le corps se tord sous une torture quotidienne assumée dans des larmes invisibles et tristes. Il n'y a plus d'amertume, plus de révolte, elle a du se séparer de ce manteau de guerrière pour exister dans la résignation. Elle ne pense plus à l'espoir d'un mieux être, elle essaie tout simplement de coexister avec sa part d'ombre et de souffrance, avec ce silence inexistant recouvert de ses cris qu'elle enfouit le plus loin possible en elle et qui n'osent résonner vers l'extérieur. Peut-être que cette tentative l'aidera. Peut-être rentrera-t-elle chez elle soulagée et sereine. Elle n'ose y croire - la déception serait trop pénible, elle se rajouterait à son muret de petites pierres noires, elle ralentirait son parcourt difficile vers l'avant. Elle est si fatiguée... Avancer, construire malgré tout, cela devient difficile. Elle s'arc-boute contre la porte. Bonjour, je viens pour un massage Shiatsu...