jeudi 14 octobre 2010

336 : mercredi 13 octobre 2010

La protection de la beauté par la laideur (18) Les programmes de recherche scientifique se multipliaient en se dirigeaient tous azimuts, depuis qu’un sentiment d’urgence et de quasi-panique avec gagné les autorités territoriale de la zone, face à ce qu’elles estimaient être de grands périls pour la sécurité (“le premier des droits en démocratie”, martelaient-elles sans cesse à l’occasion de leurs communications publiques), ainsi que des attaques directes à l’encontre de leurs propres fondements. Les recherches porteraient sur les causes du phénomène de destruction par le regard des bâtiments et sur les multiples aspects de son fonctionnement, elles élaboreraient de nombreuses projections et prospectives quant aux moyens à employer pour affronter cette nouvelle réalité physique, économique et sociale - et en tirer parti et avantage. Ce deuxième volet des recherches, indissociable du premier, qui concevrait et préparerait la réalisation de nombreux nouveaux modèles de société, était en prise directe avec le cœur de l’ambition des autorités territoriales, à la recherche de nouveaux types de pouvoir. De nombreuses institutions internationales et entreprises multinationales, de nombreux états se montraient très intéressés par ces recherches et ne doutaient pas de pouvoir en appliquer les fruits, aussi les avaient-elles abondamment financées, de telle sorte que celles-ci avaient pris une ampleur et des ambitions énormes, employant en permanence des milliers de scientifiques et d’ingénieurs, dont les locaux se déployaient sur une plus vaste surface que celle de la zone elle-même, en périphérie de la grande ville dont elle était une partie, sur des terrains que l’agglomération, partenaire, avait fournis.


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C’était se lever tôt pour se préparer à l’évidente poursuite du mouvement et marcher comme la veille pour être le moins en retard possible. Mais avant de partir, être abattu par la radio, la télé, où tout indiquait une "reprise normale du trafic", un "essoufflement" avec en bas de l’écran le bandeau rouge défilant du CAC, cet autre "trafic". Et puis dans le train, vérifier cette foule dense, ce souffle persistant, alors, sortir à nouveau des tunnels, marcher sous le vent froid ensoleillé.