jeudi 26 avril 2012

874 : mercredi 25 avril 2012


Les Joyeux de la Reine, lorsque par malchance ils ne la font pas rire, se voient condamnés à subir une infime mais fatale contorsion. C’est pleine d’une grâce intransigeante que la souveraine promène parfois à son cou quelques-uns de ses rubis aux bouffons pétris.

--------------------

Amandine est assise sur son lit, recroquevillée entre ses draps blancs mouillés de sueur, le corps en crampe. Elle ne bouge pas alors que le ciel tangue, vire du violet au noir et vibre de flashs insoutenables en écho du tonnerre. Tout à coup, sa chambre est immense et la maison si petite. La pluie résonne avec rage et ne s’apaise qu'au son de sa mère montant les escaliers. Avec elle, une lumière plus douce s'anime, tandis qu'elle s'assoie à côté d'Amandine et lui offre une tasse de lait chaud. Amandine boit et se détend. Ses draps sont changés, la lumière reste allumée et sa mère à côté d'elle.