mardi 3 avril 2012

852 : lundi 2 avril 2012

Jean a dit «il y a le soleil, l'odeur des fleurs, le ciel, la terre, le paradis et l'enfer» et il y a les souterrains, les canalisations, un maillage enterré, il y a les trappes, les bouches, il y a eu des dessinateurs de modèles, le souvenir d'anciennes monnaies, les géométries, quelques efflorescences, il y a eu l'imagination, il y a eu les moules, il y a eu, il y a encore les fonderies, il y a la coulée, il y a les alliages, il y a la fonte à cœur noir ou à cœur blanc, la fonte blanche, il y a les fontes grises, à graphite lamellaire, la courante, et puis la fonte ductile avec du graphite en nodules et j'apprends les matrices ferritique, perlitique, austénitique et bainitique, et puis la fonte à graphite intermédiaire vermiculaire, il y a les fontes d'acier, d'aluminium ou les fontes d'inox qui n'en sont pas, et il y a Wikipédia qui a été à l’œuvre dans les lignes d'avant, il y a eu les Royaumes Combattants, les celtes, il y a les forges mais restons dans la fonte, il y a les Fonderies de Chaumont, il y a eu, il doit continuer à y avoir les Fonderies du Poitou, il y a les Fonderies Collignon et l'héritier, il y a près du pont du Gard Artfonte-les-fonderies-d'Uzès, les Fonderies de Marly, et puis tant pis il y a aussi les forges de Syam, les Perry, les Jobez-Monnier et il y a Pierre Bergounioux, il y aussi les ferrailleurs.

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Le petit geste du jour… Voilà, c’est fait ! Osons le reconnaître : l’école (l’apprentissage) se prolonge sur trente ans, aujourd’hui et en durera quarante, demain (fin XXIe). Car la vie est une école ; car l’école (apprendre et apprécier cela) est une belle forme de vie.

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Le soleil commence à peine à inonder la cours de l'immeuble où des voix s'élèvent. Sophie lutte contre la sortie du sommeil, elle aimerait se lever pour fermer les volets et prétendre qu'un nouveau jour n'est pas encore né, qu'il n'y a personne en bas à chanter en arrosant les bac. Son corps la retient sous les draps: il y a tant d'heure d'éveil à rattraper, tant de jours en violence à s'obliger à rester debout, pour terminer son projet. Tout ça pour ça, tout ça pour rien. Sophie se retourne vers le mur et cache sa tête sous l'oreiller.