Dans ma chambre, Ivana respire sur un rythme régulier. Si c’était elle, l’autre moi-même, l’épaule à mon épaule, mon double décoloré ? Je m’approche encore une fois de son lit. Elle est pareille à cette reine morte dans la cathédrale visitée, je ne sais plus son nom, mais son teint de marbre blanc est le même, ainsi que la main posée sur le cœur. Où est l’époux charmant, et mort aussi, censé l’accompagner ? Nous sommes donzelles solitaires, dans ce dédale emprisonnées, sans savoir qui demain a prévu de nous manger.