mardi 8 octobre 2013

1195 : lundi 7 octobre 2013


Biscuit perché sur sa balustrade sans déployer ses ailes, ce paon est à la traîne. La vérité même, non ?

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On frappe à la porte. « Oui », je dis. Et paradoxalement, la personne s’en va. Ivana dort maintenant, elle ronfle légèrement, mignon, on dirait qu’elle soupire à chaque expire. Je me lève à pieds de chat, et, chaussettes sur lino, je me glisse jusqu’à l’appel du couloir. Vide. Au loin, un téléviseur dialogue avec des rires. Un grave et un trémolo. Envie de voir la tête de ces chants. Après le tournant, j’esquive un mouchoir en papier qui gît, recroquevillé, au milieu du passage. Deux portes plus loin, une porte s’ouvre avant que je ne la dépasse. L’homme qui se tient là, devant moi, n’a plus rien d’Eddy. Mais il me dit : « bonjour ». Tempes grisonnantes, cheveux noirs en bataille, si, il a bien quelque chose de mon rockeur adolescent. Je lui répond : « bonsoir », histoire de lui faire comprendre que je ne suis pas si à l’ouest que ça.