Je pousse la nuit de côté pour qu’elle fasse place au jour. Un peu de vent est accepté, voire souhaitable, mais nulle pluie. Je peigne les candélabres parallèles d’où suintent des larmes de givre. Fluide, la musique des sphères se heurte à chaque imposture. Des fragments irréguliers se détachent et tombent, vite emportés. On procède à des libations légères dont les spasmes font écho jusque de l’autre côté du fleuve.