Le chien, le chien est de plus en plus près, il piétine et ses griffes claquent à l’intérieur de mes yeux, que je ferme pour ne plus entendre la mélopée qui monte de la bouche blonde qui déchire son corsage qui exhale un parfum d’épices et de framboise écrasée tandis que le mâle crache son venin musqué… Ils vont me toucher, me prendre et m’enfermer, je ne pourrais plus jamais voir le jour, je suis aveugle, et ils me perforeront pour pouvoir jouir dans mes cicatrices, mes doigts seront mes yeux et je me nourrirai de vers gluants et gras. Tic tac, ça y est l’aiguille accélère, mon sort est scellé, le temps a décidé. C’est sans doute mieux ainsi… L’Or… loge… et je tombe… en croix… dans le si.. me… tiers… Etat.