jeudi 25 juillet 2013

1143 : mercredi 24 juillet 2013


/ Souvenir de la nuit du 5 juillet / Dans ce rêve alors que la température avoisine les trente degrés, ma peau recueille quelques flocons de neige tardivement oubliés à l'hiver et que la saison tente d'expurger le plus discrètement possible en amont. Mais suis là, en hauteur, lac de Peyrelade - peut-être. Il fait chaud, de cette chaleur douce qui n'encombre ni l'esprit ni le corps, qui embaume et ressource. Le coton de glace explore déjà l'épiderme. De la lenteur dans le ciel. Je sais l'étrangeté des circonstances, suis néanmoins en paix. Ni la solitude, ni le chaos climatique ne sont adversaires. Plus tard, mardi 16 juillet, la vallée de Campan récolte quinze centimètres de grêle, étrange tapis hiémal et circonstance.

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Qui est-elle ? Elle est si belle, semble fragile et fulgurante à la fois, avec cette aura qui concurrencerait l’arc-en-ciel. Mais il ne pleut pas et le néon a remplacé le soleil. Je balaie les murs de mes yeux lasers, aucun interrupteur pour appeler la nuit… mais une porte à côté de mon lit, qui mène peut-être vers une issue… ou d’autres corps en extase muette. Je sors et entre dans un local obscur, clignotements à ma droite, c’est une autre lumière qui s’exclame. Me voici dans une salle de bain. Sous la lampe ronde, une gigantesque glace, rectangulaire, et je me découvre enfin. Je n’en crois pas mes yeux, alors j’ôte en deux gestes le haut puis le bas : Nudas Veritas.