Aujourd'hui les zèbres sont partis. La plaine ôtée de leur présence me paraît muette. Les giboulées passent et minent le jour. J’ai peur que la pluie ne s’arrête jamais. Que le soleil ne réapparaisse plus. La maison assombrie s’emplit de menaces, de mauvais présages. Je pense à Joseph qui grandit dans mon ventre. Pourrait-il vivre dans un monde sans lumière ? Puis les nuages s’espacent et le soleil ressuscite. C’est chaque fois un intense soulagement que d’observer la lumière inonder de sa joie la moindre parcelle de terre. Comme l’eau devient constellante. Comme ses vapeurs font de lentes écharpes aux arbres.
jeudi 27 septembre 2012
982 : mercredi 26 septembre 2012
Aujourd'hui les zèbres sont partis. La plaine ôtée de leur présence me paraît muette. Les giboulées passent et minent le jour. J’ai peur que la pluie ne s’arrête jamais. Que le soleil ne réapparaisse plus. La maison assombrie s’emplit de menaces, de mauvais présages. Je pense à Joseph qui grandit dans mon ventre. Pourrait-il vivre dans un monde sans lumière ? Puis les nuages s’espacent et le soleil ressuscite. C’est chaque fois un intense soulagement que d’observer la lumière inonder de sa joie la moindre parcelle de terre. Comme l’eau devient constellante. Comme ses vapeurs font de lentes écharpes aux arbres.