Yseult,
il y a cette béance qui m’écartèle et me nourrit ; il y a cette béance que ton
prénom saisit, comme un chant saisit le silence. Et ton prénom Yseult c’est ton
corps que j’étreins nuit après nuit. La blanche délicatesse de ta peau qui
embrasse la nuit. Tes seins soudains à la rondeur souriante et joyeuse. Ton nom
c’est l’aérienne mie d’une brioche au sortir du four. Yseult, tandis que ma langue
nous délecte…