Les
zèbres paissent dans les plaines vertes, les nuages dans la plaine bleue. Sous
le soleil ils dérivent en paisibles troupeaux. Ils vont au loin,
insensiblement, où se rejoignent leurs terres respectives. Parfois un zèbre
court. Son galop fait un rythme soudain dont l’absence résonne dans le calme
revenu. On dirait que les arbres se souviennent. C’est à cause de leur air
pensif quand le vent se remue doucement dans leurs branches. L’herbe tremble
dans l’air qui se déploie : elle attend l’interprète.