Les Blénigeois n’aiment rien tant que les parquets craquants, l’horlogerie fine, le bruit des ongles sur le polystyrène, Jean-Louis Trintignant dans le Grand Pardon et dîner d’un potage tiède avant 19 heures. Ils s’infligent avec régularité des lectures assommantes et sont les militants fidèles de partis rares et anciens. Lorsqu’un Blénigeois sort du lot, il n’y revient que bien des années plus tard, le sourire hagard et le cheveu tombant, pour y régler des questions de succession.