Le chemin montait étroitement le long  d'une pente raide et accidentée, bordé de près par des bosquets serrés  et des buissons épineux. Ses poursuivants gagnaient du terrain sur sa  fuite, il sut qu'il ne les sèmerait pas avant le sommet, alors il se  referma, disparut, se retira du flanc du mont, laissant ses chasseurs  prisonniers de la végétation dense là où elle avait poussé sans qu'aucun  sentier ne vienne la traverser.