mercredi 15 mai 2013

1117 : mardi 14 mai 2013


Mes doigts bientôt pourront toucher le faîte et les dernières feuilles au vent. Oui, enfin, je vais pouvoir contempler la plaine plus loin que l’horizon du promeneur en errance. Je ne crains plus les vers ni les serpents et je deviens oiseau ; ici, je ferai mon nid. Mon regard se porte vers le soleil qui monte sans encore m’éblouir. Il y a dans le ciel comme une brume montante qui marque des chemins au-dessus de l’herbage : je vais aussi bientôt voir quels sont les couloirs qui ne mènent à aucune impasse.