L’humeur morne, je glisse sur le parquet jusqu’à la porte que je claque. J’ai faim. Le soir est bientôt là. Je vais me faire un goûter dînatoire de consolation. En entrée de la crème glacée, pour ouvrir l’appétit. Les morceaux de caramel explosent mes papilles en manque et me réconfortent déjà un peu. Ensuite vient le croustillant : des chips de pancetta revenue à la poêle. Mangés avec les doigts, gras que je lèche. Délicieux. Il reste aussi quelques olives noires, ça fait un apéro au milieu de repas. Ca s’enchaîne divinement avec un vieux reste de fromage de chèvre, on se croirait en Crète ou près de l’Olympe. Et comme dessert ? Allons, à nouveau un peu de crème glacée et la boucle est bouclée : j’aime la narration en forme de spirale.