Malgré l’humidité de l’air, je sens la torpeur m’envahir. Je ferme les yeux… Quand je les rouvre – combien de temps s’est-il écoulé ? – je suis toujours contre l’arbre mais au milieu d’une vaste prairie, si vaste qu’on dirait que le monde n’est couverte que de cette herbe haute parsemée de sanglants coquelicots.