Derrière l’arbre, un mur. Mur de béton, haut et lisse. Mais pour le moment, je m’en fous. Cette apparition de verdure me donne l’impression de respirer mieux tout d’un coup. Je pose mes mains à plat sur le tronc énorme, je ferme les yeux et je sens sa vie. En haut, les feuilles bruissent d’on ne sait quelle brise. Si seulement je pouvais grimper jusqu’au faîte… les branches sont trop hautes, je ne peux les atteindre. Encore une impossibilité. Je commence à en avoir marre d’être constamment empêchée.