Perdue, je suis irrémédiablement perdue. Je l’étais déjà, mais j’avais encore en moi la certitude de savoir où j’allais, alors que j’avançais au gré des hasards. Maintenant, je sais qu’il n’y a peut-être pas d’issue, que je suis condamnée à errer dans ces murs jusqu’à l’épuisement. Il faut que je me donne un but. Trouver de la nourriture. J’aurais pu manger les insectes, mais le courage m’en a manqué et de toute façon, cela ne m’aurait pas rempli l’estomac. Avançons donc et gardons la foi : d’autres sont sûrement passés par là avant moi.