Yseult,
tu m’appelles avec le cri de tes pores, tu me manques jusqu'au plus lointain de
mes chairs. Tu m’enveloppes et me suscites avec le moindre détail de ton
précipice amoureux. Et je nais dans tes creux Yseult. Je me sépare de moi-même.
Je me sépare des mots. Je prends chair et ta chair Yseult nourrit ce que je
n’aurais pas pu devenir sans toi.