Quand vient l’hiver, les Enfants
de l’Eté se trouvent bêtes comme chou. On leur dit : « vous mordiez au brugnon
sucré de vos blanches dents quand le soleil dardait ? Eh bien bouffez du chou
maintenant ! ». Alors les Enfants de l’Eté sont bien embêtés et font de mauvais
chou bon pot : ils font des vents, se chouchoutent, mettent leur bonne humeur
en bocal et méprisent en grelottant un peu quand même, la mesquine bestiole et
ses petites manières.
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L'échappée
: Le beffroi s’échappait du toit de l’opéra. Tu ne fais que passer en pleine
après-midi, je le remarque, il avance. La rue est étonnamment vide, d’elle se
dégage cette fumée que tu recraches, il ne se presse pas, le pas passe au
travers de ces passages répétés dans cette ville, sous ce ciel bleu, face à ce
vent froid, toujours. Évite de croiser d’autres regards de pas qui se mélangent
au pavé et la ville vous pénètre toujours un peu plus. Tu décides de le suivre,
je le suis, il suit cette rue, droit devant, de son regard qui vous parcourt
alors, il déambule d’un pas toujours plus cadencé vers la place, vers l’endroit
où tous se posent à un moment donné au fur et à mesure que la journée s’étend,
longue, en cette pleine après-midi, sa démarche s’étend de rues en rue, son
allure l’emmène toujours plus loin dans la ville, au milieu de ces immeubles
hauts qui vous entourent et on vous observe, encore. De dos, vous poursuivez,
il poursuit, je le talonne. Ne te retourne pas.
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Marc
se rassure en humant les roses. Elles sont si blanches, leur feuilles virant de
rouilles, et ce parfum persistant qui flotte dans le jardin.