Ton
Visage est en attente, vous parcourez les lieux, à la recherche de… Postés,
dans ce métro, ça circule, encore, on lit, de cette recherche du temps perdu,
ça feuillette, ça se pose, le regard va-et-vient et il se souvient, tu te
souviens… Ça entre, face à face, aucun regard ne se croise, nous passons à
travers la ville, interrompus de manière régulière par ce signal sonore qui
annonce la sortie vers une de ces bouches grandes qui vous engouffre, à chaque
fois ces appels se font plus pressants, passants pressés vous entrez, vous
sortez, vous parcourez ces couloirs vastes, étendue des rues où se transportent
les regards toujours plus vides, toujours plus grouillants, débordants de
chaque côté, soufflés par l’air de ces corps se transportant assez rapidement,
vous remplissez cette surface enflée d’ennui vers cette masse de pieds, de bras
boursouflant l’espace, votre agitation rebondit d’une station à l’autre et le
départ se fait attendre, alors vous sortez et disparaissez dans l’un de ces
couloirs où l’échappée serait possible…
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Les
Enterriens peuvent rester 67 minutes sans respirer, 232 jours sans manger et
sans boire, 72 heures sans bouger et une année entière sans se plaindre. Mais
généralement, ils n’en font rien.
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Il
est alerté par le bruissement des feuilles. Un murmure qui s'élève, un
craquement de brindille. Caché derrière un tronc allongé et couvert de mousse,
il regarde les ombres danser au travers des arbres. On le cherche, en espiègle,
on tâtonne à trouver, pour laisser un peu encore l'enfance s'égailler.