Jean a dit « il y a un salon près
d'une rivière, il y a le bazar, il y a les bleus et chamois des tapis de Chine »,
il y a les tapisseries, les kilims et les tapis de la Savonnerie , les nattes,
les tapis berbères, des tapis tout autour du monde, les tapis d'Anatolie et
puis pour ma méditation heureuse il y a les tapis persans, il y a les tapis
d'Ispahan, la variété des tapis de Gouhm, et le minah khani pastel et argenté
d'un Héréké, il y a le bleu sombre en jardin choisi pour mon père, il y a
quatre vingt ans environ, par un ami turc, il y a mon petit Gouhm, il y a tous
les tapis que je rêverais d'avoir, les innombrables ateliers, quoique peut être
devrait-on dire il y avait, il y a les laines du Khorasan, le coton, les soies,
les fils d'argent, la garance, l'indigo, le jaune de la vigne et celui du
safran, le brou de noix, le noir des poils de chameau, il y a l'univers des
marchands, les souks pour touristes et les réservés, les tapis proposés sur les
épaules dans les rues des ports, les tapis en gloire derrière les vitrines rue
de Richelieu – il y avait – ou près de Saint Philippe du Roule, il y a trop
longtemps, et la boutique qui est sous mon antre.