mardi 7 septembre 2010

299 : lundi 6 septembre 2010

C’était tomber malade, rhume, fatigue, mal de crâne, et ne pas aller chez le médecin pour si peu, se dire qu’il était plus important d’aller travailler et puis qu’aurait-t-on dit ? Quelle excuse valable pour ne pas, un jour, deux jours, produire, avec un simple rhume ? Penser aux cotisations ne suffisait pas, ce qu’on avait critiqué des autres se retournait alors contre nous et la maladie, après cinq jours, était toujours là, nous ralentissant dans la tâche, le cerveau embrumé, sinusite, bronchite, algorithmes liquéfiés, compréhension brumeuse, documents hiéroglyphes ; mais au poste, fidèle, consciencieux.


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À chaque solution son problème, méthode graduée (1/4) : une situation qui vous voit impliqué dans un problème dont vous n’êtes pas responsable, alors qu’il est encore possible de le régler favorablement ou de pleinement réparer les préjudices causés. Passée une éventuelle contrariété lors de la prise de connaissance de l’incident, on constate une situation tout à fait plaisante et avantageuse, puisque le problème sera réglé ou le préjudice compensé, en vertu du puissant mécanisme incitant tout un chacun à socialement préserver les apparences tant que c’est possible. Vous n’y perdez rien et recevez des excuses, en ayant donc le loisir de les accepter ou de les refuser. Les accepter est vivement conseillé, de préférence devant témoins, le fait qu’il vous ait été possible de les rejeter mais que vous n’en ayez rien fait valorisera votre mansuétude, et vous écarterez des inimitiés possiblement dommageables en des occurrences ultérieures. Évitez de vous attirer les désirs de vengeance, il s’agit là d’une règle d’or, que l’on ne peut outrepasser qu’en quelques circonstances très spécifiques.