samedi 9 mars 2013

1067 : vendredi 8 mars 2013


Je me réveille à nouveau au moment où le soleil émerge. Mon pull est encore humide, cette fois de la rosée du matin. J’ai eu froid toute la nuit et voilà qui ne me console guère. Tant pis. Je vais partir en direction du levant. L’air semble figé. Les rayons sont déjà tièdes. Allons y. Me voici qui avance vaillamment, croyant qu’il n’y a sur ma route plus d’autre obstacle que ma fatigue. Et c’est alors que je me prends un choc comme rarement auparavant. J’ai foncé droit dans un mur invisible. Non pas de verre ou de plexiglas, non, à la fois plus subtil et plus violent. Comme si un champ électromagnétique s’était dressé au milieu de l’herbe. Je croyais leur avoir échappé, voici que les murs me rattrapent.